QUELQUES QUESTIONS
DE NOS CLIENTS
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- Peut-on être sûr que les procédures de contrôle, opérées par les centrales de commerce équitable chez les groupes de producteurs, sont suffisamment rigoureuses ?
Un système de contrôle
est établi pour vérifier la conformité des pratiques des producteurs avec les
clauses du cahier des charges relatives au commerce équitable. Il met en jeu la
collaboration des centrales d’achat, membres du réseau européen du commerce
équitable EFTA, qui communiquent entre elles les résultats des contrôles
effectués sur place.
Si, comme dans toute entreprise humaine – hélas – la perfection ne peut être atteinte, des exemples récents montrent que des sanctions sont effectivement décidées en cas de manquement grave d’un groupement de producteurs à l’égard des critères du commerce équitable.
Ainsi, en 2003, une organisation de caféïculteurs du Mexique a dû être « dé-référencée » par l’organisme certificateur et remplacée par une autre organisation analogue dans la même région.
En 2010, des ruptures d’approvisionnement sont survenues en ce qui concerne certains produits alimentaires issus du Laos, en raison de la défection de deux groupements de producteurs. Pour l’un d’eux, désireux d’obtenir des revenus plus substantiels, il s’agit de la décision de convertir prochainement leurs cultures biologiques de riz en cultures de maïs de type intensif (avec utilisation possible d’intrants chimiques). Pour l’autre, exploitant de plantations de théiers, ce sont surtout des difficultés financières graves qui ont affaibli l’organisation. Dans le premier cas, le groupement défaillant devra être remplacé par un autre groupement voisin, respectueux du critère relatif à l’agriculture biologique.
Si, comme dans toute entreprise humaine – hélas – la perfection ne peut être atteinte, des exemples récents montrent que des sanctions sont effectivement décidées en cas de manquement grave d’un groupement de producteurs à l’égard des critères du commerce équitable.
Ainsi, en 2003, une organisation de caféïculteurs du Mexique a dû être « dé-référencée » par l’organisme certificateur et remplacée par une autre organisation analogue dans la même région.
En 2010, des ruptures d’approvisionnement sont survenues en ce qui concerne certains produits alimentaires issus du Laos, en raison de la défection de deux groupements de producteurs. Pour l’un d’eux, désireux d’obtenir des revenus plus substantiels, il s’agit de la décision de convertir prochainement leurs cultures biologiques de riz en cultures de maïs de type intensif (avec utilisation possible d’intrants chimiques). Pour l’autre, exploitant de plantations de théiers, ce sont surtout des difficultés financières graves qui ont affaibli l’organisation. Dans le premier cas, le groupement défaillant devra être remplacé par un autre groupement voisin, respectueux du critère relatif à l’agriculture biologique.