mate

Le maté est la boisson la plus populaire en Amérique latine, il remplace aisement le thé et le café.

Le nom « maté » vient du quetchua et signifie «gourde», une allusion à la petite calebasse ou bombilla, dans laquelle on sert la boisson en Amérique du Sud.

Le maté, riche en vitamines (A, B1, B2, C et K) et en minéraux ( fer, phosphore, magnésium, manganèse), est une excellente source d’antioxydants et un stabilisateur naturel de l’appétit. Cette boisson a également des propriétés diurétiques.

Son infusion contient de la caféine, mais celle-ci agit de façon douce, lente et plus constante que celle du café.

C'est un stimulant naturel du système nerveux qui combat efficacement une fatigue mentale et physique passagère sans provoquer l'insomnie, ni l'anxiété ou l'excitation.

Le maté est cultivé de manière ancestrale par des paysans membres de la coopérative
«Ruiz de Montoya» au nord de l’Argentine.

Dans les années 90, la production de maté argentin a connu un processus de dérégulation et de libéralisation brutale du marché, provoquant un effondrement des prix.
Les producteurs, souvent à la tête de petites exploitations, dû ont augmenter leur production pour compenser la baisse de leurs revenus, ce qui a fortement aggravé la crise. Beaucoup d'entre-eux ont fait faillite et ont été contraints de quitter leurs fermes, d’autres sont tombés dans une économie de subsistance, toujours plus pauvres.

En 1995, la coopérative «Ruiz de Montoya» fut une des premières entreprises du secteur à s’engager dans l’agriculture biologique afin de préserver l’environnement et d’offrir aux agriculteurs une rémunération plus équitable.
Grâce à ces revenus, cette mini société a pu acheter du matériel pour commercialiser directement ses produits et ainsi ne pas dépendre totalement des grandes entreprises argentines du maté et du thé.

Impact du commerce équitable

Projet Maté de Sol à Sol :

Une filière a été mise en place en 2006, dans la région de San Vicente, province de Misiones, au Nord-est de l’Argentine, avec une petite coopérative «Organica Guiray», qui regroupe une vingtaine de producteurs produisant du maté biologique non certifié. Elle a permis de faire certifier cette production et de développer un partenariat commercial avec la coopérative «Ruiz de Montoya».

Sol à Sol propose un prix quatre fois supérieur à celui du marché local. Les quantités importées ne sont pas significatives pour l’instant, l'objectif étant de favoriser un développement local, par la mise en place d'un réseau et le préfinancement des commandes.

Le maté biologique "Sol à Sol" est importé par l'entreprise du même nom, à Marseille. Il arrive en vrac puis il est conditionné dans l’ESAT Arc en Ciel (Etablissement et Service d’Aide par le Travail).