Il
représente soit le cycle des cultures de céréales (on parle de semer des graines, de remplir des greniers, de nourrir son adversaire, lorsqu’il n’a plus
de pions pour jouer sa partie, etc.) ; soit le mouvement apparent décrit
par les étoiles dans le ciel au cours de l’année.
Très populaire en
Côte-d’Ivoire, ce jeu porte des noms différents selon la zone où il a été
adapté : mânkala en Egypte et
au Cameroun, wari au Mali, chouba en Syrie, jogkak en Indonésie, chonklak
en Insulinde, adji en Louisiane et
aux Antilles, etc.
Apparenté, le jeu de palankulli
est pratiqué dans le Kerala en Inde. Une autre variante encore est le bao, jeu de semailles pratiqué en Afrique
orientale, où les graines capturées ne sont pas retirées du plateau de jeu, mais
réutilisées dans son propre camp.